Restriction budgétaire, crise économique, dérèglement climatique, c'était mieux avant,... quoi d'autre comme excuse? Toujours est-il que les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après une édition 2013 riche de découvertes ébouriffantes, la saison 2014 ne marquera pas les esprits malgré la qualité, mais sans surprise, des différentes prestations scéniques.
Qualité technique de Joost De Lange blues rock experience (NL) qui s'applique à faire revivre Hendrix et autres experiences guitaristiques bluesrock. C'est bien pour entamer cette soirée, ça chauffe et la température monte aussi vite que les pintes se vident. Ah! oui, 2 guitares dans cette formation! Alors pour l'identifier sur les photos, le boss Joost a les cheveux très longs, il chante et gratte une Fender. L'autre a les cheveux moins longs, ne chante pas et gratte une Ibanez.
Qualité en devenir avec Breaking Levees (NL), des jeunes qui font leurs armes avec des compositions intéressantes qui sortent des chemins battus du blues rock mais qui ne font pas décoller franchement le public malgré une hauteur de plafond céleste!
Enfin, qualité essoufflée de Velvetone (D) malgré un roots rock un peu surf avec sa guitare réverbérée et malgré les quelques pitreries du chanteur qui tente de faire le spectacle du genre pétarade de moto micro en bouche. Le groupe semble jouer sur ses acquis rockabilly et y aurait comme du mou dans la corde à noeuds!
Pas d'anglo, que du saxon cette année!
Mais le Zetel Blues reste un endroit et un rendez vous plaisant animé avec coeur par une équipe de jeunes et c'est promis, on reviendra l'an prochain!